Kuerten, Norman, Hewitt, ces trois ex-numéro 1 mondiaux ont un point commun. Tous les trois ont été opérés de la hanche avec un résultat que l’on peut juger insuffisant dans la mesure où aucun d’eux n’a pu reprendre le tennis au même niveau.
Pour comprendre, il faut à nouveau regarder l’évolution technique. Actuellement, les frappes de coup droit, et même de revers, s’effectuent avec des appuis de face contrairement aux appuis en ligne utilisés auparavant. La fin de geste de ces deux coups oblige la hanche avant à une flexion rotation interne brutale.
Ce mouvement répété un grand nombre de fois peut rapidement devenir délétère d’autant qu’il existe une anomalie du col. Un mécanisme de came ou de pince voire les deux peut se produire avec pour conséquence une souffrance du cotyle voire de la tête. Ce nouveau fléau frappe les joueurs jeunes et une politique de dépistage a été mise en œuvre : bilan clinique avec recherche d’une perte de la rotation interne, bilan radio avec notamment l’incidence de Dunn.
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Le Dr Jacques Parier est depuis toujours un passionné de tennis, moniteur, auteur d’ouvrages sur la médecine et sur le tennis, il nous livre chaque jour, pendant toute la durée de la compétition, une réflexion sur le côté médical de la petite balle jaune.
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