Le service de kinésithérapie de Roland-Garros, dirigé par Christophe Ceccaldi, est largement étoffé. Les 24 kinésithérapeutes, 11 hommes et 13 femmes, sont répartis entre les quatre salles de soins pour les joueuses et les joueurs. Une particularité : les hommes sont soignés indifféremment par des hommes ou des femmes, l’inverse n’est pas vrai. 3 kinésithérapeutes de l’ATP et 4 de la WTA complètent l’effectif.
Près de 1700 joueurs sont traités pendant les Internationaux avec un léger « avantage » pour les femmes. Avant tout, les soins sont orientés vers la récupération pour 60% d’entre eux, 28% pour l’échauffement et le reste, soit près de 400 cas, pour diverses pathologies.
Un kiné en intervention auprès de Jo-Wilfried Tsonga en 2010.
La répartition des blessures prises en charge est de 45% pour les membres inférieurs, 35% pour le rachis, la paroi abdominale, le thorax et 15% pour le membre supérieur. Quelques problèmes cutanés complètent le l’inventaire. L’équipe utilise 30 litres de pommade et près de 7 kilomètres de bandage.
Les kinésithérapeutes de l’ATP et de la WTA sont appelés sur les courts en cas de blessure. C’est à eux de décider l’intervention éventuelle du médecin.
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Le Dr Jacques Parier est depuis toujours un passionné de tennis, moniteur, auteur d’ouvrages sur la médecine et sur le tennis, il nous livre chaque jour, pendant toute la durée de la compétition, une réflexion sur le côté médical de la petite balle jaune.
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