Chirurgie : les armes manquent

Publié le 22/06/2015
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« En l’absence de thérapeutiques plus efficaces, les traitements néo-adjuvants sont proposés sans réelles preuves de leur efficacité. Le pancréas n’est pas le colon et les chirurgiens, qui poussent à opérer davantage de patients, devraient méditer le fait que 80 % des pancréatectomies sont réalisées dans un contexte finalement palliatif. L’imagerie reste délicate à interpréter et des progrès dans l’évaluation préthérapeutique seraient précieux. En fait, le premier avantage d’une meilleure connaissance des marqueurs biologiques serait de définir le groupe des patients qui vont réellement en bénéficier. Ceci dans l’attente de nouveaux traitements globaux, comme l’immunothérapie, dont on a pu observer qu’elle était capable de reprogrammer l’environnement tumoral très perturbé du cancer du pancréas », commente le Pr Evrard (Bordeaux).

Pascale Solère

Source : Le Quotidien du Médecin: 9422