La rigidité artérielle est au cœur de nombreuses recherches et la mesure de la vitesse de l’onde de pouls est un critère reconnu par les recommandations de la Société européenne d’HTA de 2013. Sa mesure permet en effet de reclasser une part non négligeable de patients en termes de risque cardiovasculaire, de 14 à 34 % selon les études. Pour autant est-ce un critère de substitution ? Pas encore, mais les résultats de l’étude SPARTE seront à cet égard très importants. Cet essai, réalisé dans le cadre d’un PHRC, doit randomiser en deux groupes 3 000 patients âgés de 55 à 75 ans, traités ou non pour leur HTA. Dans le groupe contrôle, une mesure de la vitesse de l’onde de pouls sera effectuée à l’inclusion puis à deux ans, mais les chiffres non divulgués. Dans le groupe actif, le traitement antihypertenseur sera adapté à la vitesse de l’onde de pouls mesurée tous les 6 mois.
Le critère principal d’évaluation sera un critère combiné d’événements cardiovasculaires fatals ou non à 4 ans.
Pour l’instant, 21 centres participent à cet essai, dont 11 centres d’excellence et 11 CHU. Près de 350 patients ont été inclus, sur les 3 000 ciblés.
D’après la communication du Pr Stéphane Laurent (Paris)
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