Après les années riches en commercialisation de nouveaux antihypertenseurs, puis les espoirs déçus de la dénervation des artères rénales, la recherche reste active et plusieurs classes sont en développement.
Pour le Pr Stéphane Laurent, nous avons en effet encore besoin de nouveaux médicaments, peut-être pas en première ligne, mais chez les hypertendus résistants.
Au sein des nouveaux vasodilatateurs, le développement des inhibiteurs mixtes de NEP (endopeptidase neutre) et de l’enzyme de conversion s’est heurté aux phénomènes de contre-régulation, à l’origine d’une limitation de l’efficacité du traitement et de l’émergence d’effets secondaires.
Le LCZ 696, inhibiteur mixte des récepteurs de l’angiotensine et de la néprilysine (ARNI) a fait la démonstration de ses bénéfices dans l’insuffisance cardiaque mais il est également évalué dans l’HTA.
D’autres traitements font l’objet de recherches, notamment les agonistes des récepteurs de l’angiotensine 2 non peptidiques, qui pourraient avoir un effet non pas sur les valeurs tensionnelles mais sur l’inflammation et l’apoptose.
D’après la communication du Pr Stéphane Laurent (Paris)
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Un risque d’HTA majoré
Pour une collaboration structurée
Quel impact sur les valeurs tensionnelles?
Un questionnaire pour le dépistage en consultation
L’étude SPARTE en cours
Des cliniques de pression artérielle
Un consensus en dix points
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Pas d’attitude univoque
Un risque d’HTA majoré
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