Pour atteindre l’objectif de 70 % d’hypertendus contrôlés à l’horizon fin 2015, il faut des recommandations simples et une reconnaissance par la Société française d’hypertension artérielle (SFHTA) de médecins et de structures spécialisés, à l’instar de ce qui est proposé par la Société européenne d’HTA. L’ESH reconnaît en effet des centres d’excellence, des experts en HTA et des « cliniques de pression artérielle », qui n’existent pas en France.
On dénombre dans notre pays 15 centres d’excellence, ce qui ne permet pas un maillage complet de tout le territoire. Ces centres qui regroupent les diverses compétences (cardiologues, néphrologues, endocrinologues, internistes, radiologues, chirurgiens, pédiatres, pharmacologues, généticiens…) sont à même d’organiser des réunions pluridisciplinaires pour les cas difficiles ou inhabituels, de faire des formations en interne et externe et de participer à des protocoles de recherche.
Les cliniques de pression artérielle, qui seraient rattachées à un centre d’excellence, sont à inventer. La SFHTA propose différents critères de reconnaissance, tels qu’une activité de plus de 500 patients/an, une équipe pluridisciplinaire, un plateau technique adapté (imagerie et biologie).
D’après la communication du Pr Jean-Michel Halimi (Tours)
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L’étude SPARTE en cours
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Un consensus en dix points
Pour une collaboration structurée
Quel impact sur les valeurs tensionnelles?
Un questionnaire pour le dépistage en consultation
L’étude SPARTE en cours
Des cliniques de pression artérielle
Un consensus en dix points
Des liens complexes
Pas d’attitude univoque
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