Hypertendus diabétiques ou non, les objectifs tensionnels sont désormais communs, fixés à moins de 140 mmHg pour la pression systolique et à moins de 90 mmHg pour la diastolique. Sans plus d’élément réellement contributif autre que l’essai ACCORD (National Institutes of Health américain) qui révélait en 2010 après 7 ans de suivi qu’il n’existait aucun bénéfice à réduire la pression systolique de 15 mmHg par rapport au groupe contrôle (135 mmHg en moyenne) vis-à-vis de l’infarctus du myocarde ou de la prévention globale des accidents cardiovasculaires, l’ADA a donc entériné ces valeurs en 2016 (1). Tout en soulignant, avec un faible niveau de preuve cependant, que chez certains patients -les plus jeunes, en cas d’atteinte rénale ou de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires athérosclérotiques- tendre vers 130/80 mmHg « pourrait être approprié ». En juin 2017, une méta-analyse des essais thérapeutiques les plus récents soulignait qu’au contraire des hypertendus non diabétiques, la prévention des complications cardiovasculaires chez les diabétiques était la plus intense lorsque la systolique n’était pas inférieure à 140 mmHg.
(1) Diabetes Care 2016;39(Suppl 1):S60-71
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