L’effet du changement climatique (augmentation de la température globale) sur la santé humaine et la répartition géographique des plantes polliniques devient de plus en plus évident. L’ensoleillement provoque une amélioration de la photosynthèse et de la reproduction des plantes, ce qui entraîne une augmentation de la production de pollen. Les concentrations dans l’air du pollen d’ambroisie pourraient quadrupler à l’horizon 2050. Les saisons polliniques sont plus précoces et plus longues.
De plus, le grain de pollen est altéré, avec une plus grande fragilité de l’exine et une capacité de libération des allergènes accrue. On constate aussi des modifications de la fraction lipidique pollinique (prostaglandines, flavonoïdes…) qui peuvent jouer un rôle dans l’inflammation des voies aériennes. Les enfants sont particulièrement vulnérables. L’OMS estime que près de 90 % de la charge de morbidité attribuable au changement climatique est supportée par les enfants de moins de 5 ans.
Communication de la Dr Melisande Bourgoin-Heck (Hôpital Trousseau, Paris)
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