Les efforts intenses tels qu’ils sont réalisés par les coureurs pendant un parcours de marathon pourraient être à l’origine d’œdèmes pulmonaires. C’est le résultat d’une étude faite par des chercheurs Américains et Italiens, rendue publique à l’occasion de l’European Respiratory Society (à Vienne, 1-5 septembre). Ils ont étudié 26 coureurs qui sont arrivés au bout du marathon de Stamtown aux États-Unis en 2011. Des radios thoraciques ont été faites la veille de l’épreuve, puis 19, 56 et 98 minutes après l’arrivée. Les interprétations à l’aveugle (de la chronologie) par des radiologues experts indiquent qu’environ 50 % des coureurs présentaient un œdème pulmonaire 20 minutes après la course. Et que chez 20 % de ces coureurs, l’intensité de l’œdème était de modérée à sévère. Et enfin, l’œdème était toujours présent une heure après la fin du marathon.
Le risque est plus élevé chez les femmes de développer cet œdème pulmonaire. Par ailleurs, il n’y a pas de relation entre le temps mis pour réaliser le marathon et la survenue de l’œdème, ce qui indique que ce phénomène peut survenir quel que soit le niveau du sportif.
Cette étude ajoute un argument à un ensemble de plus en plus concret montrant une relation directe entre des efforts intenses et l’apparition d’œdèmes pulmonaires.
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