L’action antibactérienne du miel est aujourd’hui bien caractérisée, impliquant plusieurs mécanismes agissant en synergie, notamment l’osmolarité, l’acidité du pH, le système peroxyde-hydrogène (inhibine) et la présence de facteurs phytochimiques (défensine-1 et méthylglyoxal). De nombreuses études scientifiques ont montré que le miel présente des activités favorisant les différentes phases de la cicatrisation des plaies. Il a, en particulier, un effet positif sur le débridement et une action de modulation sur l’inflammation. Le miel et ses composants sont capables de stimuler ou d’inhiber la libération de certaines cytokines (TNF-α, IL-1ß, IL-6). Il a été observé également que les kératinocytes, les fibroblastes humains et la réponse des cellules endothéliales (par exemple, la migration et la prolifération cellulaire, la production de matrice de collagène…) sont affectés en présence de miel, favorisant ainsi la fermeture des plaies. Mais des essais cliniques bien menés sont encore nécessaires pour confirmer ces effets pouvant favoriser la guérison des plaies aiguës, notamment.
D’après la communication du Pr Alexis Desmoulière (Limoges)
Article suivant
Grand pourvoyeur d’urgences
Le miel à l’action
Grand pourvoyeur d’urgences
La chirurgie est le meilleur traitement
Lancement d’une enquête VULNUS
Protéger aussi les émanations
La délicate gestion de la pathomimie cutanée
Le syndrome de Morel-Lavallée
Les protocoles se diversifient
L’enjeu, sauver le membre
Identifier les objectifs du soin
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024