Envoyer des mails pour augmenter la couverture vaccinale antigrippale ? C’est ce que suggèrent trois études danoises réalisées auprès de deux millions d’adultes de 18 à 64 ans. Ces « coups de pouce » (nudges) apparaissent particulièrement efficaces chez les patients ayant un antécédent d’infarctus, surtout lorsque le message explicite l’intérêt cardiovasculaire de la vaccination.
Initialement développé pour le traitement de l’insuffisance cardiaque, le sacubitril-valsartan (Entresto) pourrait protéger les patients sous chimiothérapie anticancéreuse des effets cardiotoxiques des anthracyclines. Telle est la conclusion de l’essai Sarah conduit chez 114 patients traités pour cancer du sein, leucémie, lymphome ou sarcome : le médicament était associé à une réduction de 77 % du risque de cardiomyopathie vs placebo.
Selon un essai japonais sur la prévention des thromboses après un remplacement de valve cardiaque, l’édoxaban fait aussi bien que la warfarine – actuellement recommandée. Or les anticoagulants oraux restent plus faciles à gérer.
Introduire un anticoagulant tel que le rivaroxaban avant 65 ans chez les personnes ayant une fibrillation atriale sans autre facteur de risque d’AVC ne permet pas de réduire le risque d’AVC, d’AIT ou de démence. C’est ce qui se dégage de l’étude Brain-AF, conduite auprès de plus de 1 200 personnes.
La spironolactone pourrait s’avérer intéressante en post-infarctus. Dans l’essai Clear Synergy, conduit auprès de plus de 7 000 adultes, son introduction s’est soldée par une réduction de plus de 30 % du risque d’insuffisance cardiaque par rapport à un placebo (avec ou sans colchicine). Toutefois, ce traitement n’agissait pas sur le risque de décès, de récidive d’infarctus ou d’AVC.
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