Climat électrique

En tête du cortège, l'Intersyndicale nationale des internes (Isni) et l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) ont mené les marcheurs jusqu'au palais du Luxembourg, point d'arrivée du cortège. 

Les deux syndicats d'internes de médecine, rejoints par l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), se sont ensuite entretenus à 16 heures avec le cabinet du ministre de la Santé, François Braun, pour discuter de l'ajout de cette 4e année au DES de médecine générale.

« Nous sortons de la réunion sans annonce rassurante, confie, au Généraliste, Raphaël Presneau, président de l'Isnar-IMG. Nous les avons donc prévenus que nous étions prêts à renouveler la mobilisation dans les semaines à venir », a-t-il ajouté. 

Depuis l'annonce de cette 4e année, le climat entre les étudiants et le gouvernement est de plus en plus électrique. Et ce, malgré le laborieux travail d'apaisement des ministres qui brandissent cette mesure comme le moyen de parfaire les connaissances des futurs MG.

Les étudiants, eux, ne l'entendent pas de cette oreille et refusent d'endosser le poids de « plusieurs années d'inaction » des gouvernements successifs.

À Lille, Rennes, Bordeaux ou encore Lyon, où ils étaient plus de 2 000 à manifester, selon France 3 Régions, les étudiants en médecine ont, eux aussi, battu le pavé pour dire : « Non à la coercition ! ».