Comme chaque année début mai, les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur publient au Journal Officiel le nombre de places ouvertes aux internes de médecine, pharmacie, odontologie, ainsi qu’à ceux des hôpitaux des armées, pour suivre une formation spécialisée transversale (FST) ou une optio, en plus de leur cursus initial. Pour l’année 2025-2026, 2 980 internes au total pourront ainsi parfaire leur formation et accéder à des compétences supplémentaires dans le cadre de leur diplôme d’études spécialisées (DES).
Créées par la réforme du troisième cycle des études de médecine (la première promotion date de 2019), les FST (ouvertes à tous les internes) et les options (spécifiques à chaque DES) permettent aux internes d'acquérir des compétences complémentaires spécifiques dans le domaine de leur spécialité d'origine. Ces enseignements de « spécialisation » sont dispensés sur une durée de deux semestres.
Addictologie, psychiatrie de l’enfant et cancérologie sur le podium
Dans le détail, l’arrêté fixe à 1 984 le nombre de places accordées aux internes au titre des FST et à 996 le nombre d’options. Ce qui représente un total de 2 980 postes, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à l’année précédente où 2 730 postes avaient été ouverts.
Comme à l'accoutumée, l’addictologie concentre le plus de places avec 161 nouveaux postes dès la rentrée prochaine, un niveau stable par rapport à l’an passé (160).
La psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (161 postes également), la cancérologie et traitements médicaux des cancers (156), ainsi que la médecine palliative (147) occupent également le haut du panier.
La médecine hospitalière polyvalente, dont la création a été officialisée en novembre 2022, continue de concentrer toujours davantage de places avec, cette année, 150 postes contre 103 l’an dernier. Cette récente FST s’adresse à tous les internes désireux d’exercer à plein temps ou à temps partiel dans des services ayant une activité de médecine polyvalente, notamment d'aval des urgences mais aussi de soins de suite et de réadaptation (SSR). Elle a été pensée afin de « renforcer les liens entre les prises en charge hospitalière et ambulatoire pour garantir une prise en charge coordonnée et favoriser les exercices partagés ».
Pour les internes des hôpitaux des armées spécifiquement, 58 postes de médecine en situation de guerre ou en situation sanitaire exceptionnelle (SSE) ont été ouverts, contre 55 l’an passé. Les effectifs les plus importants se concentrent à l’AP-HM (24) et à l’AP-HP (22).
Pour rappel, les internes qui souhaitent se porter candidat à une option ou une FST devront déposer un dossier auprès de la commission locale de spécialité de leur faculté.
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