Lançant la rentrée universitaire de, toutes filières confondues, 2,3 millions d’étudiants français, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, est revenue sur la réforme de la première année des études de santé (PAES), qui met notamment en place une première année commune pour les quatre filières de médecine, d’odontologie, de pharmacie et de sage-femme, et institue des passerelles entre elles en 2e et 3e année. « Grâce à cette réforme, a-t-elle indiqué, nous allons passer d’une logique de sélection, avec des taux d’échec massifs, à une logique de progression et de réussite pour tous les étudiants. Il fallait en finir avec cette situation absurde et injuste des reçus collés. Désormais, tous les étudiants auront une solution pour poursuivre leurs études. »
Valérie Pécresse assure également que, grâce à cette réforme, « les étudiants sont plus nombreux à tenter leur chance cette année dans la nouvelle L1 Santé qui couvre toutes les carrières de santé, ils savent qu’ils ne perdront plus leur année ». Au sujet des inscriptions, la ministre affirme ne pas disposer encore des chiffres fiabilisés et ne comprend pas comment certaines facultés ont pu publier des données montrant une forte progression des effectifs en L1 : « Je ne sais pas d’où ces facultés sortent ces chiffres, s’est-elle étonnée. Nos projections sont moins fortes que celles des facultés, et montrent des inscriptions en augmentation certes, mais modérée. » Valérie Pécresse s’est engagée à publier les statistiques du ministère dès qu’elles seraient fiabilisées.
Si le calendrier de mise en œuvre de la réforme a débuté dès cette année par la mise en place la PAES, les dispositions concernant la réorientation des étudiants sont remises à plus tard, à la rentrée 2012-2013. Plusieurs universités en ont cependant déjà mis en place de manière expérimentale, comme Paris VI, Bordeaux ou Grenoble, a encore indiqué la ministre.
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