Le gouvernement tient visiblement à ménager les internes dans la préparation de la réforme du troisième cycle.
Dans un courrier adressé en mars 2015 à leurs syndicats, les ministres en charge du dossier, Mmes Marisol Touraine (santé) et Najat Vallaud-Belkacem (enseignement supérieur) montraient leur volonté de calmer le jeu, en affirmant avoir entendu leurs inquiétudes et attentes. « Nous prenons acte que vous – les jeunes médecins en formation – partagez le constat du gouvernement d’une nécessaire réforme des études médicales pour accompagner le virage ambulatoire. Nous vous confirmons que le projet de réforme du 3e cycle consacrera les internes comme des praticiens en formation », écrivaient les Ministres, en annonçant la création d’une commission unique pour gérer les études de médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique.
C’est en juillet, par décret, que cette nouvelle commission, la Commission nationale des études de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie (CNEMMOP), a été mise place. Elle remplace la commission nationale pédagogique des études de santé et la Commission nationale de l’internat et du postinternat. « La CNEMMOP aura à examiner prioritairement les aspects techniques et réglementaires de la réforme du troisième cycle des études de médecine », soulignaient alors les ministères concernés, en précisant que la réforme du 3e cycle serait désormais conduite par le Pr Benoît Schlemmer. « C’est à la CNEMMOP que devra être remis en mars prochain le projet de maquette du DES d’oncologie. Et nous avons une réunion en février avec les enseignants de cancérologie pour rédiger cette maquette », précise Aurélien Gobert, président de l’AERIO.
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