Manuel des candidats à l’exil

Publié le 28/10/2013
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Crédit photo : Photo de S. Toubon

LES ÉTUDES médicales fonctionnent différemment en Flandre et dans la fédération de Wallonie-Bruxelles. Chez les Flamands, un concours d’entrée en médecine basé sur la physique, la chimie, la biologie et sur la compréhension de la langue flamande permet de sélectionner les futurs médecins. Un nombre d’étudiants à former est fixé en adéquation avec les besoins démographiques.

Du côté francophone, l’étudiant français qui souhaite s’inscrire en médecine doit demander une équivalence de son baccalauréat auprès du ministère de l’Enseignement supérieur belge avant le 15 juillet. Le candidat doit fournir son diplôme original, un relevé de notes, un extrait d’acte de naissance, une lettre de motivation et un règlement de 174 euros pour les frais administratifs.

Un examen d’entrée obligatoire a été mis en place cette année mais il n’est pas contraignant (le résultat n’empêche pas de faire médecine quel qu’il soit). Depuis un an, un quota a été instauré pour limiter à 30 % le nombre de candidats non-résidents (qui habitent la Belgique depuis moins de 15 mois). La règle est claire. « Si un étudiant a déjà échoué une fois en médecine, il peut s’inscrire en Belgique, explique le Pr Jean-Jacques Rombouts, vice-président de l’Ordre des médecins belges, qui a été doyen de l’université de Louvain de 2002 à 2007. S’il a raté deux fois le concours, il ne sera en revanche pas accepté car l’université ne pourra pas percevoir d’indemnisation de l’État pour cet étudiant ».

Les non-résidents ne peuvent postuler qu’à une seule et unique faculté belge. S’il dépose son dossier dans plusieurs universités, son dossier sera automatiquement rejeté. À l’issue des inscriptions, un tirage au sort surnommé la « roulette belge » est effectué sous contrôle d’huissier de justice. Cette année, ce tirage au sort a eu lieu dans deux facultés, à Bruxelles et à Mons tandis qu’à Liège, Louvain et Namur, le nombre de candidats était inférieur au nombre de places réservées aux non-résidents.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9275