Avec plus de 2,5 millions d’injections la semaine du 12 avril, la vaccination augmente dans l’hexagone. Les vaccins à ARNm messager sont très plébiscités : 91 % d’utilisation pour Pfizer et 70 % pour Moderna. Le mal-aimé vaccin AstraZeneca est lui utilisé à 63 % (mais à hauteur de 73 % en ville). Au total : 83 % des doses, tous vaccins confondus, sont consommées.
Le ministère de la Santé, qui communique ces chiffres, est donc confiant : l’objectif des 20 millions de primo injectés le 15 mai sera tenu. D’ailleurs, précise-t-il, presque tous les résidents d’Ehpad sont vaccinés, ainsi que 63 % des plus de 70 ans. Autre tendance positive : chez les professionnels de santé, 70 % ont reçu une première injection, dont 81 % des plus de 50 ans.
Une majorité d'injections en centre
Par ailleurs, comme l'a précisé l'Assurance Maladie au Généraliste, depuis le début de la campagne de vaccination – soit le 28 décembre – les administrations des premières doses ont eu lieu en majorité dans les centres de vaccination, à hauteur de 52 %.
La livraison de 7,3 millions de doses supplémentaires de Pfizer courant mai et juin, devrait permettre de franchir un plateau dans la campagne de vaccination française ; laquelle bat son plein et ceci même si « les choses ne se déroulent pas comme prévu » avec le vaccin Janssen. « Nous n'avons pas d'inquiétude sur notre capacité à atteindre nos objectifs »,« et cela, en intégrant des hypothèses plutôt prudentes sur le niveau de consommation d'AstraZeneca et de Janssen », assure-t-on au ministère.
Mais les objectifs pourraient être remis en question en cas d'arrêt total de l'administration des deux vaccins en ville. « On ne souhaite pas laisser entendre que la France pourrait se permettre de ne pas injecter les doses AstraZeneca reçues. Dans un contexte de course contre la montre contre un virus qui tue, on ne peut pas se permettre de faire l'impasse sur le déploiement d'un vaccin qui permet de sauver des vies », insiste le ministère. L’avis de l’EMA sur le vaccin Janssen est attendu aujourd'hui.
De plus, comme l’a annoncé le ministère du Travail, environ 400 000 travailleurs de plus de 55 ans bénéficieront dès samedi de créneaux de vaccination réservés pendant deux semaines. Il s’agit des métiers « de deuxième ligne », parmi lesquels : conducteurs d'autobus, chauffeurs routiers, caissières, employés des pompes funèbres ou des abattoirs, agents d'entretien ou agents de sécurité.
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