« Au rythme actuel, toutes les personnes éligibles » seront vaccinées seulement « fin décembre, et avec une seule dose », estiment dans un communiqué commun des associations contre les discriminations LGBTQ + telles qu’Act-Up Paris, AIDES, Sidaction et le syndicat des travailleurs du sexe STRASS, mobilisées dans la prévention contre le Monkeypox depuis le début de l'épidémie. L'épidémie sera alors « hors de contrôle », ajoutent-elles.
Pour éviter un tel scénario, « il faut que toutes les personnes cibles soient vaccinées pour la fin de l’été (...) soit dans les six prochaines semaines », ce qui reviendrait à vacciner « au moins 37 000 personnes par semaine », expliquent les associations.
« Nous sommes très loin du compte », estiment-elles, précisant qu'« environ 15 000 personnes par semaine » sont actuellement vaccinées contre la variole du singe.
Étendre la vaccination en officine
Le public cible est estimé à plus de 250 000 personnes par la Haute Autorité de santé (HAS). Il correspond notamment à la population d'hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) et étant multipartenaires.
Ainsi, les associations souhaitent par exemple étendre à l'ensemble du territoire, au plus vite et « sans attendre deux semaines », la vaccination en pharmacie, expérimentée depuis mercredi 10 août dans cinq officines.
Jeudi 11 août, 2 673 cas confirmés de variole du singe étaient recensés en France, selon le dernier bilan de Santé publique France. Concernant les vaccinations, « plus de 30 000 » personnes ont reçu une dose de vaccin, a indiqué mercredi le ministre de la Santé, François Braun. Au total, 182 centres de vaccination ont été ouverts sur le territoire.
(Avec AFP)
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