L’hôpital est en danger pour 89 % des français, selon une enquête Ipsos réalisée pour la Fédération Hospitalière de France. Le manque de personnel et les exigences de rentabilité sont les principales menaces qui pèsent sur son avenir. Sur la question des urgences, ils sont prêts à envisager des changements structurels de grande ampleur. Selon 79 % des personnes interrogées, il apparaît nécessaire d’inciter les patients à consulter d’abord un médecin généraliste avant d’aller aux urgences en cas de problème de santé. 80 % envisagent même l’instauration d’un paiement minimum pour une visite aux urgences si le problème de santé peut être traité par leur médecin généraliste. 57 % jugent ce projet souhaitable et indispensable. Enfin, ils plébiscitent le virage ambulatoire. 84 % valident l’idée d’hospitaliser les patients à leur domicile chaque fois que cela est possible. Ils sont toutefois moins nombreux à accepter principe de sortir le jour même de l’intervention chirurgicale.
En dépit de ces dangers, 84 % des français conservent une bonne image de l’hôpital public, soit un niveau comparable avec les cliniques (83 %).
Un sujet divise toutefois les français et reproduit les clivages politiques, à savoir la réforme du temps de travail. 51 % jugent indispensable la suppression des 35 heures à l’hôpital public. 48 % jugent ce projet ni souhaitable ni indispensable.
Reste la question qui appartient « au patrimoine » des français ; le niveau de remboursement des frais de santé. Six français sur dix jugent qu’il ne faut pas toucher à cette question. Marisol Touraine depuis son arrivée l’a bien compris.
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