Les pharmaciens ne sont plus contents. Ils estiment que l’on ne tient pas assez compte de leur situation politique et économique. Autrefois protégés par Roseline Bachelot, l’ancienne ministre de la Santé, pharmacienne comme eux, ils pensent désormais que leurs dossiers sont en plan. On leur a en effet beaucoup promis. En leur demandant de se réformer et de mieux s’intégrer dans le système de soins. Et … ils n’ont rien vu venir. On leur avait proposé de prendre en charge plusieurs pathologies. Les principaux décrets qui devaient faire évoluer leur rôle sont restés lettre morte. Entre temps, leur situation économique se dégradait. Les pharmaciens avancent que 200 pharmacies auraient fermé l’an dernier. On leur a dit de s’intégrer dans des dispositifs de services à la personne. Or les « décrets service » sont bloqués. Le rôle des pharmaciens en Ehpad est utile et reconnu. Pour autant, selon leurs responsables réunis, seules des expérimentations ont lieu. Et pas de généralisation des dispositifs. À la veille de l’ouverture de la convention pharmaceutique, les professionnels du médicament veulent se faire voir et entendre.
Brève
Les pharmaciens trop gentils
Publié le 07/07/2016
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Crédit photo : BURGER/PHANIE
Pascal Maurel
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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