Il n'y aura finalement pas de hausse de tarifs en 2019 liées au reste à charge zéro. C'est l'engagement pris par Bernard Spitz, président de la Fédération française de l'assurance et par Thierry Beaudet, président de la Fédération nationale de la Mutualité française après une réunion avec le chef de l'Etat Emmanuel Macron le mardi 18 décembre. Par ailleurs, l'engagement a été pris de limiter autant que possible les frais de gestion, voire de les baisser. Les assurances et mutuelles répondent ainsi à la demande du Gouvernement de prendre leur part, comme les banques et les grandes entreprises, « dans la mobilisation pour l'urgence économique et sociale que nous connaissons actuellement ». Suite à l'annonce de cette réforme du reste à charge zéro, les mutuelles avaient annoncé une augmentation. Ce qui avait mis le président Macron dans une colère noire. La ministre de la Santé Agnès Buzyn n'avait pas hésité à enfoncer le clou en évoquant un « sabotage politique ». Ce gel ou cette modération de hausses devraient être reconduits en 2020.
Toutefois, le 20 décembre, l'UFC-Que Choisir fait état de « premières tendances alarmantes de l'envolée des cotisations pour 2019 ». A partir des observations recueillies sur « quinze des principaux organismes complémentaires », « dans la moitié des cas, les assurés se sont vus notifier une augmentation de prime supérieure à 4 % », certains subissant même « une inflation qui dépasse les 20 % ». Si ces chiffres sont confirmés, on attend de voir la prochaine colère du président de la République.
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