La plus grande fermeté contre les individus qui menacent et agressent les soignants, c'est l'engagement du gouvernement en réponse à un collectif de médecins et scientifiques. Ce mardi lors d’une conférence de presse, ce collectif a voulu tirer la sonnette d’alarme contre les insultes et agressions subies par le personnel soignant depuis le début de la crise sanitaire, et amplifiées avec la campagne vaccinale. Ils appelaient également le gouvernement à s’emparer du sujet et à réagir.
Interpellé par la députée Stéphanie Rist lors des questions au gouvernement mardi soir, le ministre de la Santé a fait savoir qu’avec le ministre de l’Intérieur ils discutaient de mesures de renforcement de la sécurité des centres de vaccination, pharmacies, cabinets médicaux, etc. « Les soignants, qui sont sur le pont, depuis 18 mois n’ont pas mérité autre chose que nos acclamations, notre estime et nos remerciements pour leur action », a déclaré Olivier Véran. En référence aux agressions de pharmaciens ou de directeurs d’hôpitaux survenus ces dernières semaines, il a dénoncé des « situations scandaleuses », et il a distingué « les gens qui ont peur » (du vaccin) avec qui il faut faire de la pédagogie et « d’autres qui veulent faire peur ». À ces derniers, le ministre de la Santé a adressé un message : « vous ne passerez pas ».
Violences contre les personnels soignants | @stephanie_rist (LaREM) demande au Gvt : "Quelles mesures pouvez-vous prendre pour que cessent ces menaces contre ceux qui ne font que leurs métiers ? Comment allez-vous protéger ceux qui nous protègent ?" #QAG #DirectAN pic.twitter.com/eY9CGQ0FkH
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) September 7, 2021
Un message repris par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi matin sur France 2. Il a assuré que le gouvernement « ne laissera rien passer ». Évoquant les agressions et dégradations, il a précisé, « à chaque fois qu’il y a un évènement comme celui-ci, il y a une enquête pour identifier les auteurs et qu’ils soient sévèrement punis ». Et au personnel soignant, il réaffirme que : « la République se doit de les protéger, parce qu'ils nous protègent ».
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