Geneviève Darrieussecq nommée ministre de la Santé et de l’Accès aux soins

Et de huit ! L’allergologue landaise Geneviève Darrieussecq devient la 8^e ministre de la Santé sous la présidence d’Emmanuel Macron. Avec à nouveau un remaniement de son maroquin. La députée des Landes (MoDem) devient en effet ministre de la Santé et de l’Accès aux soins. La prévention n’étant plus mentionnée. Le député Horizons Paul Christophe hérite, lui, du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Si Michel Barnier fait donc le choix d’une médecin pour diriger Ségur, Geneviève Darrieussecq n’est pas novice en politique. Celle qui était entrée en politique en 2004, comme conseillère régionale d’Aquitaine, a déjà siégé dans plusieurs gouvernements sous la présidence d’Emmanuel Macron comme secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées (2017-2020), chargée notamment du service de santé des armées, puis toujours comme secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées (chargée cette fois de la mémoire et des anciens combattants, 2020-2022), avant de devenir ministre chargée des Personnes handicapées (2022-2023).

Généraliste de formation, Geneviève Darrieussecq a exercé à l’hôpital de Mont-de-Marsan ainsi qu’en libéral de 1983 jusqu’en 2008. Elle s’est également investie dans les organisations professionnelles. De 1992 à 2000, elle fut présidente de l’Association de formation continue des allergologues d’Aquitaine (Apala) puis, de 1998 à 2001, à la tête de l’Association nationale des allergologues compétents exclusifs (Anaice). Elle a été membre du conseil de l’Ordre des médecins des Landes et présidente de la Fédération hospitalière de France de la région.

Ces nombreux dossiers brûlants qui l’attendent

Outre le PLFSS 2025 qui s’annonce très périlleux, la nouvelle ministre est d’ores et déjà très attendue sur de nombreux sujets brûlants : déserts médicaux, tensions aux urgences, dégradation budgétaire des hôpitaux, attractivité des carrières, arrêts de travail, projets en souffrance en médecine libérale, accès aux études de médecine… Sans oublier la loi sur la fin de vie, discutée à l’Assemblée nationale juste avant la dissolution.