Les décisions des ARS peuvent déboucher parfois sur des conflits durs. C’est le cas à l’hôpital local de Lamarche dans les Vosges. Le directeur général de l’ARS Grand-Est a décidé en août une mise sous administration provisoire de l’établissement, motivée notamment par un plan de redressement que l’ARS n’estime « ni réaliste ni sincère ». Une décision que le directeur de l’hôpital juge infondée et qu’il refuse, allant jusqu’à faire une grève de la faim, après un échange de nombreux courriers avec le DG de l’ARS. À Aubagne, le transfert du service de réanimation à la clinique privée a suscité une forte mobilisation des syndicats d’agents publics. Le maire qui est président du conseil de surveillance de l’établissement public, souhaite un pôle public-privé. À Marseille, c’est le transfert du service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Nord vers celui de la Timone qui pose problème. En fait, ces exemples illustrent la complexité à laquelle sont confrontées les ARS dans la régulation de l’offre de soins avec les acteurs de terrain, y compris les syndicats et les élus locaux. La dimension politique joue aussi dans la régulation de l’offre de soins.
Des conflits avec les ARS
Publié le 12/09/2017
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Source : Décision Santé: 308
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