20 % des élèves infirmiers abandonnent leurs études au cours de leur cursus de trois ans, déplore le ministre de la Santé François Braun, lors d'une rencontre avec l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) relayée par nos confrères du Parisien. Concernant les étudiants en médecine, ce chiffre s'élève à 10 %. Deux raisons, selon le ministre, expliquent cette défection chez les élèves infirmiers. D'abord, leur précarité est souvent due au fait que les Régions, notamment en Ile-de-France, versent leurs bourses trop tard, en tout cas pas le premier jour du mois. Ensuite, les élèves sont souvent envoyés en premier stage dans des Ehpad ou des services de gériatrie, ce qui est une erreur selon le ministre de la Santé. Puisqu'ils n'ont pas de compétences infirmiers, on les cantonne dans des tâches d'aides-soignants, comme « faire les toilettes, et en plus ils se font engueuler », explique François Braun. Et d'enfoncer le clou : « Le premier stage, on doit faire briller leurs yeux, ils doivent être en réa, aux urgences, dans des services très pointus ».
Fin de vie : les doyens de médecine s’opposent à une formation obligatoire à l’aide à mourir
La justice ordonne la prise en charge des soins chirurgicaux d’une transition de genre
Fin de vie : Macron évoque un référendum en cas d’enlisement des débats parlementaires
Fin de vie : Catherine Vautrin promet d’encadrer strictement l’aide à mourir, le gouvernement reste divisé