Après plusieurs mois de tests, Miroki s’apprête à faire ses premiers pas en situation réelle dès avril, avec un patient à l’Institut du cancer de Montpellier. Une première mondiale qui pourrait inspirer d’autres établissements à travers le monde. « Tokyo, Dubaï, Memphis, San Francisco, de nombreuses structures attendent que ça se lance chez nous pour l’adopter à leur tour ! », avance le Dr Welmant.

Le dispositif sera également testé dans les mois à venir sur cinq sites de l'AP-HP, où il sera évalué pour mesurer son efficacité et ses risques potentiels. Dès 2026, il sera commercialisé au prix de 30 000 euros. « À cela s'ajoutent les coûts de maintenance et de formation du personnel. Sur cinq ans, la durée de vie moyenne d'un Miroki, le coût global s’élève à environ 70 000 euros », précise Samuel Benveniste. Alors, accessoire gadget ou véritable allié des soignants hospitaliers ? C’est désormais aux blouses blanches d’en juger…