Agnès Buzyn a rencontré cet été les trois fédérations hospitalières (FHF, FHP, FEHAP) et quatre centrales syndicales de praticiens hospitaliers (CMH, CPH, Avenir Hospitalier et INPH, le SNAM-HP sera reçu prochainement) afin de prendre le pouls du secteur.
Si l'ensemble des acteurs hospitaliers saluent la qualité et la cordialité des échanges avec la nouvelle ministre, tous sont dans l'attente d'annonces concrètes.
Le PLFSS, dont les grandes lignes seront présentées à la fin du mois, concentre une partie de l'attention des établissements et des professionnels. La ministre a l'intention de poursuivre sur la voie tracée par Marisol Touraine en sortant du « tout T2A » grâce à l'expérimentation de nouveaux modes de financement (à l'épisode de soins, au parcours, à la coordination, etc.). Les cliniques, elles, espèrent retrouver dans le nouveau pacte budgétaire le bénéfice du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE, repris les trois dernières années) et la suppression de la dégressivité tarifaire. La messe n'est pas dite.
Les PH souhaitent surtout que la nouvelle ministre reprenne en main le dossier de l'attractivité médicale, dont plusieurs mesures sont inscrites en pointillé (temps de travail, revalorisations statutaires, représentativité syndicale, etc.). Le ministère de la Santé décidera de relancer ou non les dossiers en cours « selon leur pertinence », indique Ségur au « Quotidien ». Pour l'instant, ni le calendrier ni la méthode de travail ne sont connus. Certaines thématiques mériteront une évaluation avant d'ouvrir un groupe de travail, d'autres non. Le ministère insiste : il n'aura pas de modèle de concertation unique.
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