La Cour des Comptes vient d’épingler la gestion de la Sécurité Sociale. À une époque où la situation économique française se révèle vraiment très problématique, nous apprenons que les cadres des différentes caisses d’assurance-maladie sont très grassement rémunérés.
Eh oui, en 2014, ce ne sont plus les médecins (dont la revalorisation reste hypothétique depuis de nombreuses années) qui sont les piliers de notre système de santé. En fait, les administratifs ont réussi à contrôler, diriger, et imposer tous les faits et gestes des praticiens. Ils ont le droit de vie et de mort sur l’activité des médecins, et ce suite à un simple « délit » statistique.
Il faut savoir qu’au sein de ce lieu sacro-saint qu’est aujourd’hui l’hôpital, ils arrivent à surpasser en nombre les médecins. Une telle suprématie fige un système de santé du fait de protocoles et de décrets inutiles pour certains.
Bien entendu, ce retournement de situation est en partie dû au manque de solidarité et à une volonté de compétition entre praticiens. Le résultat reste pitoyable : une politique de santé proposée pour les médecins par les ronds-de-cuir, sans avoir eu l’aval des praticiens de terrain, et sans avoir de connaissances des réalités de terrain.
C’est en mettant au centre du dispositif de santé le médecin, que notre système de santé pourra devenir plus fort ou plutôt pourra survivre. Car….il ne faut pas oublier que soigner les patients doit avant tout être la fonction et la passion du médecin, l’administratif ayant pour rôle de l’aider dans cette tâche.
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