Le rapport sur la fin de vie devrait être remis au Président de la République, ce vendredi. Missionnés par François Hollande en juin dernier, Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) rendront finalement leur copie douze jours après la date initialement annoncée. Douze jours au cours desquels les deux parlementaires n’auront pas manqué de distiller quelques pistes dans la presse… Avant de se démentir mutuellement. Le 27 novembre, le député de la Vienne évoquait une « aide à mourir » et la possibilité d’une « sédation profonde et terminale jusqu’au décès ». Des propos qui n’avaient pas été du goût de son co-rapporteur. Dans l’entourage du député-maire d’Antibes, on avait aussitôt rappelé que plusieurs réunions de travail étaient encore prévues. Cet épisode avait également été l’occasion de rappeler l’esprit de consensus qui devait présider à la rédaction du texte.
À quelques jours de la publication du rapport, difficile donc de déterminer quelle en sera la portée exacte. Les deux parlementaires devraient toutefois y aborder la question des directives anticipées et les rendre contraignantes. Ils ont également indiqué leur souhait d’aboutir à un texte susceptible d’être repris dans une proposition de loi. Nouvelle étape parlementaire où les membres du Parti Radical de Gauche, favorables à l’euthanasie, pourraient être à la manœuvre. Et déposer un texte sur le bureau de l’Assemblée nationale en mars prochain.
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