« Système sans pilote », « gestion technocratique », « pillage par l’État des honoraires différés qui finançaient la FPC ». C’est ainsi que le Collège de la Médecine Générale qualifie la situation actuelle du DPC. Regrettant les « décisions autoritaires prises par l’OGDPC pour solvabiliser un système à la dérive », le CMG plaide pour une évolution franche du DPC. Et appelle médecins et organismes de FMC à signer en ce sens une pétition mise en ligne sur son site internet.
"Nous voilà maintenant au pied du mur !", tonne l’institution que préside le Pr Pierre-Louis Druais. Avec ce texte, il souhaite voir reconnaître « nos droits légitimes à une formation indépendante, adaptée aux besoins de la société et aux besoins de professionnels ». L’organisation exige notamment « une gouvernance paritaire, un financement pérenne au niveau des standards européens, une définition paritaire des besoins, des thèmes et des méthodes ». Pour le Collège, le but est notamment d’obtenir l'ouverture immédiate de négociations sous forme d'un "Grenelle du développement professionnel continu."
Le Collège de la médecine générale hausse le ton, alors même que, le 15 octobre dernier, les quatre syndicats de médecins ont appelé, dans un communiqué commun, "tous les professionnels de santé à s’élever fermement contre la destruction programmée de leur dispositif de formation". La pression monte donc encore d’un cran, alors qu’une réunion de concertation doit se tenir début novembre au ministère de la santé.
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