Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Frédéric Valletoux a salué sur Twitter l'annonce qu'il qualifie de « reconnaissance de ce que la nation doit à ceux qui soignent et prennent soin ». La FHF « saura être force de proposition », précise-t-il.

« Des paroles qui engagent, on ne les oubliera pas », prévient quant à lui le Dr Éric Guiheneuf, membre de l'intersyndical Action praticiens hôpital (APH).

De leur côté, les médecins libéraux se sentent oubliés. Quelques minutes seulement après la fin du discours présidentiel, le Syndicat des médecins libéraux (SML) a appelé Emmanuel Macron « à conserver une vision d’ensemble dans la construction de son futur plan d’investissement, car tous les acteurs auront besoin de moyens ». « La médecine de ville ne doit pas être écartée des investissements massifs que le pays devra consentir, au sortir de la crise actuelle, sur son système de santé », prévient le syndicat du Dr Philippe Vermesch.