Discuté ce mardi, le « pacte d'action pour les Français », dont l'idée a été lancée par Gabriel Attal, nouveau président du groupe parlementaire de l’ex-majorité présidentielle, regroupe une série de propositions dans un texte de cinq pages autour de six grands thèmes : « défendre nos valeurs et institutions » ; « pouvoir d'achat, travail et logement » ; « préserver notre planète » ; « plus d'autorité et plus de sécurité » ; « des services publics plus forts » et « plus de souveraineté » en investissant dans l'avenir. Le tout en respectant trois principes jugés essentiels par les élus macronistes : la responsabilité budgétaire, l'inscription de la France dans le projet européen et la lutte indispensable contre le dérèglement climatique, selon ce texte obtenu par l'AFP.
Au chapitre des valeurs et institutions, figurent par exemple, pour combattre les discriminations, la démocratisation du testing, un nouvel index égalité professionnelle femmes/hommes ou le congé de naissance (déjà annoncé). Côté pouvoir d’achat, le groupe EPR imagine une revue des cotisations et exonérations sociales pour rapprocher le salaire net du salaire brut.
Alliances obligatoires
De fait, à l'issue des élections législatives anticipées, l'ancienne majorité présidentielle ne dispose plus d'une majorité relative et cherche à nouer des alliances avec d'autres groupes pour pouvoir gouverner. Selon l'entourage de Gabriel Attal, ce projet de texte vise ainsi à être enrichi par la réunion de groupe, puis par des discussions avec les autres groupes de l'ex-majorité, Horizons et Modem.
Mais le texte évoque aussi des sujets de discussions « possibles » avec d'autres groupes politiques, à droite ou à gauche. C’est ici que figure la mise en place de « quotas d'infirmières par malade dans les services hospitaliers ». Le principe de ratios minimum de soignants par patients hospitalisés est une idée défendue de longue date par certains élus à gauche, notamment par le sénateur socialiste de Paris, Bernard Jomier.
Sont cités aussi le « durcissement plus important » de la politique pénale, « la taxation de profits ou de rentes indus », de nouveaux efforts pour soutenir l'attractivité du métier d'enseignant ou encore « le renforcement de la présence des salariés dans les conseils d'administration des grandes entreprises ».
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