La Fédération hospitalière de France (FHF), les conférences des directeurs généraux, les présidents de CME et les doyens de médecine ont demandé à Marisol Touraine de repousser d’un semestre (en novembre) l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation limitant à 48 heures par semaine la durée du temps de travail des internes en médecine, en odontologie et en pharmacie, conformément à la réglementation européenne.
« Cette réforme du temps de travail des internes constitue un changement culturel majeur dans la vie de nos établissements. [...] Ce n’est pas en quelques semaines que les acteurs du monde hospitalier peuvent être pleinement opérationnels », invoquent la FHF et les conférences. Les responsables hospitaliers affirment également que des décrets d’application manquent toujours et que les nouvelles exigences réglementaires vont les contraindre à « recruter », ce qui pourrait « déstabiliser les établissements fragiles ».
L’Intersyndicat national des internes (ISNI) s’insurge contre cette demande de report car la réforme du temps de travail est discutée depuis deux ans. « L’argument du changement culturel et des habitudes de services n’est pas recevable ! [...] Les internes n’ont pas à payer le prix des difficultés financières ou de gestion des établissements, il en va de la qualité de leur formation mais surtout de la sécurité des soins. »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques
Dr Yann-Maël Le Douarin (DGOS) : « Analysons les solutions d’intelligence artificielle sereinement et ensemble »
Comment gérer la crise en cas d’attaque, un RSSI témoigne
Pourquoi l’usage du DMP traîne autant à l’hôpital