Neuf médecins libéraux sur dix pensent avoir un rôle à jouer dans l’accompagnement et la sensibilisation des patients dans la gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI), révèle la 4e édition du baromètre* IFOP pour l'éco-organisme national DASTRI qui organise la collecte.
Au-delà de cette louable intention, beaucoup reste à faire pour impliquer les professionnels de santé dans cette filière de tri. Seul un médecin sur deux (47 %) dit « bien connaître » la filière (DASTRI) de collecte des boîtes à aiguilles – des contenants jaunes pour stocker de manière sécurisée les déchets de soins perforants type seringues, lancettes, stylos, etc. Et seulement 27 % des médecins prescrivent ce type de boîte sur l'ordonnance des patients concernés (comme les diabétiques insulinodépendants ou ceux souffrant d'une maladie veineuse thromboembolique). Du côté des pharmaciens, 69 % distribuent systématiquement une boîte à aiguilles aux patients qui en ont besoin (14 points de plus qu'en 2016).
En France, 1,4 million de patients sont concernés par la gestion des déchets à risques infectieux piquants, coupants et tranchants. Une fois remplies, les boîtes peuvent être rapportées dans près de 16 000 pharmacies (deux tiers du réseau) engagées dans la démarche. Depuis 2013, près de 10 millions de boîtes ont été distribuées par le réseau officinal.
* Enquête réalisée par téléphone du 31 août au 21 septembre auprès de 500 médecins libéraux (toutes spécialités) et du 4 au 7 septembre auprès de 555 pharmaciens
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