Après avoir rappelé la nature des « déclarations d’hostilité » du gouvernement à l’égard du secteur privé en 2015 (loi de santé, budget de la Sécu, campagne tarifaire), le président de la FHP a fait part de son agenda pour 2016, année préélectorale. Le mot d’ordre est clair : « Cette année encore, nous ne lâcherons rien ».
Comme la Fédération hospitalière de France (FHF), la FHP entend remettre aux candidats à la présidentielle de 2017 une plateforme de propositions conformes aux principes qu’elle défend sur « l’efficience, la transparence, l’équité et la reconnaissance du rôle de chacun ».
La FHP sera « extrêmement vigilante » sur le régime des autorisations, « au cœur de [l’] identité » des cliniques. La guérilla judiciaire menée dans le cadre de l’opération « 1 000 recours » (portée par la branche MCO de la FHP) contre les décisions jugées « iniques » d’octroi ou de renouvellement des autorisations en faveur de l’hôpital continuera si les « inégalités de traitement » persistent.
Côté financement, la FHP entend s’impliquer dans la mission confiée au Dr Olivier Véran sur la réforme de la tarification à l’activité (T2A). Elle précisera également son « positionnement » vis-à-vis des réseaux de soins, « qu’on ne peut ignorer », admet Lamine Gharbi. Enfin, la FHP sera attentive à la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT) et au risque de « polarisation » de toute l’offre de soins « au seul profit du secteur public ». Des GHT privés s’organiseront en réponse. Deux territoires ont d’ores et déjà été identifiés.
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