La Fédération hospitalière de France (FHF) a déposé un recours devant le Conseil d’État contre l’accord sur le temps de travail signé fin 2014 entre Marisol Touraine et les urgentistes de l’AMUF-CGT. « La FHF et les conférences ont accueilli avec réserve l’accord de décembre destiné à une seule catégorie de personnel et qui a pour effet de neutraliser 20 % de leur temps de travail », écrit la FHF. Faute de concertation préalable, elle craint que la réforme entraîne une « aggravation de la pénibilité du travail des médecins urgentistes » et une « désorganisation » de l’offre de soins.
L’AMUF-CGT a aussitôt protesté contre l’« agression scandaleuse » de la FHF. « Cet accord découle directement de l’application de la directive européenne sur le temps de travail à laquelle la France devait se conformer depuis de nombreuses années. […] La FHF se prend-elle pour un parti politique afin de servir la droite ? », tacle le syndicat de Patrick Pelloux qui invite la ministre à mettre en application « sans délai » la réforme en l’état.
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