Le SNAM-HP invite le ministère de la Santé à prendre « des mesures immédiates » après la parution du rapport accablant de l’Inspection générale des affaires sociales sur le développement professionnel continu (DPC).
Le syndicat suggère d’alléger l’organisation générale du dispositif, en permettant une gestion plus directe du DPC par le praticien hospitalier sans passer par des intermédiaires. Les PH veulent également être représentés au sein de l’organisme gestionnaire du DPC. Le SNAM-HP souhaite que les congrès suivis à l’étranger par les médecins, pharmaciens et odontologistes des hôpitaux publics puissent être financés.
Réponses artificielles
Le SNAM-HP déplore que certains programmes existants « répondent artificiellement aux critères réglementaires du DPC » et entravent l’adhésion des praticiens au dispositif. « Il est fondamental que les médecins, pharmaciens et odontologistes des hôpitaux puissent continuer à se former au regard des besoins qu’ils identifient ou qu’ils ressentent pour exercer au mieux leurs missions et responsabilités managériales au sein des établissements », conclut le SNAM-HP.
Cette mise au point intervient après que la CSMF et le SML ont également demandé une simplification du dispositif d’amélioration des pratiques et un financement adéquat pour relever le défi de l’obligation pour tous.
Devant les délais d’indemnisation des médecins et de règlement des organismes, MG Form a de son côté déposé un recours devant le tribunal administratif afin de contraindre l’OGDPC à régler les sommes dues.
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