Fondée il y a trois ans par une dizaine de médecins de toutes spécialités (généralistes, homéopathes, dermatologues, nutritionniste, gynécologue, chirurgienne thoracique) affranchies du Syndical des médecins libéraux (SML), l’association « Femme médecin libéral » (FML) veut aujourd’hui monter en puissance, et opérer sa mue de petit think tank d’une centaine d’adhérentes à un véritable groupe d’influence.
Volontairement apolitique, l’association revendique un regard différent, indépendant et féminin sur le monde libéral. « Nous ne voulons pas être cantonnées dans une case, explique le Dr Christine Bertin-Belot, présidente, homéopathe à Besançon. Nous préférons réfléchir à des sujets avant-gardistes comme la santé connectée ou l’uberisation du métier plutôt qu’à la médecine féminine ou la santé des femmes ».
Le cercle de réflexion veut s’adresser à la jeune génération, composée désormais d’une majorité de femmes. Parmi les médecins en exercice de moins de 40 ans, les femmes représentent 60 % des effectifs, selon les derniers chiffres de l’Ordre des médecins (CNOM).
C’est la raison pour laquelle les troisièmes ateliers-débats* de l’association, prospectifs, porteront sur les différentes formes de médecines libérales de demain, face aux nouveaux enjeux économiques et technologiques.
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