Neuf organisations représentant les soignants et autres personnels hospitaliers, CGT en tête, ont appelé ce mardi à une journée de mobilisation le 7 juin, pour réclamer des hausses de salaires et d'effectifs à la veille des élections législatives. « Au moment où notre pays va élire ses nouveaux députés, les personnels de santé et les usagers seront mobilisés le 7 juin », ont indiqué ces neuf syndicats (dont la CGT, SUD et CFE-CGC) et collectifs (dont Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences).
Leurs revendications « sont inchangées depuis trois ans » et la longue grève des urgences – des « recrutements supplémentaires immédiatement » à la « revalorisation générale des salaires », en passant par l'« arrêt de toutes les fermetures de services et de lits ».
Des urgences aux blocs, un horizon sombre
Essorées par le Covid et déçues par le Ségur de la santé, ces organisations affirment que « l'horizon apparaît plus sombre que jamais », avec des « services d'urgence (qui) ferment ou restreignent l'entrée » et des blocs opératoires qui « déprogramment des interventions par manque de personnel ». Contactée par l'AFP, la secrétaire générale de la CGT-Santé, Mireille Stivala, précise que son syndicat « déposera un préavis de grève » pour couvrir les mobilisations du 7 juin.
Si les modes d'action (manifestations, rassemblements devant les hôpitaux) seront déterminés localement, l'objectif, ajoute-t-elle, sera d'être visibles pour « mettre en avant nos difficultés ».
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