Attendu depuis un an et demi, l’arrêté encadrant les expérimentations du samedi matin en gardes a été accueilli avec réserve par l’Intersyndicat national des internes en médecine (ISNI), les internes de pharmacie et de biologie médicale (FNSIP-BM) mais également par le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG).
Un arrêté incomplet et sans financement
Selon l’ISNI et la FNSIP-BM, ce texte, attendu de longue date pour répondre à la problématique du temps de travail des internes (48 heures maximum par semaine), est « incomplet » et ne sera pas suffisamment attractif pour encourager de nombreux établissements à se porter candidats à partir du 1er février 2016.
« La durée d’inclusion des établissements est limitée à la fin du mois d’avril 2016 et l’arrêté ne fait nullement mention des modalités de financement de ces expérimentations », regrettent les deux syndicats.
Le SNJMG regrette pour sa part que le ministère de la Santé ait publié « sans concertation préalable » ce texte « imparfait ». Les jeunes généralistes demandent à Marisol Touraine « de mettre ses paroles en accord avec ces actes » en ouvrant de véritables discussions avec les jeunes médecins afin d’aboutir à un « arrêté modificatif » qui donnerait toutes ces chances aux expérimentations de garde des internes le samedi matin.
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