L’histoire montre qu’il est difficile pour les syndicats gestionnaires de la convention de briller aux élections.
En 2006, lors du précédent scrutin aux unions régionales de médecins libéraux (URML), les détracteurs de la convention de 2005 sur le médecin traitant avaient marqué des points au détriment des signataires. Dans le collège généraliste, c’est MG-France qui était arrivé en tête (31 % des voix), devant l’UNOF-CSMF (26 %), la FMF (16 %) et le nouveau venu Espace Généraliste (12 %), créé quelques mois plus tôt (dissidence de MG-France). Chez les spécialistes, la surprise était venue de la FMF qui, avec 36 % des suffrages, faisait presque jeu égal avec la CSMF (38 %) loin devant le SML (16 %) et Union Collégiale (8 %).
En 2010, le jeu est plus complexe car les deux principaux signataires de la convention de 2005 (la CSMF et le SML) ont multiplié, depuis deux ans, les critiques contre un système paralysé... Parallèlement, MG-France et la FMF sont revenus dans les discussions conventionnelles (à la faveur d’un avenant sur la permanence des soins à la fin de 2007) avant que les négociations s’enlisent durablement (parenthèse des états généraux, bisbilles syndicales, crise économique...).
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