Après, la revalorisation des émoluments et de la permanence des soins des PH, le 1er juillet, un arrêté réévalue cette fois à cette même date la rémunération universitaire de certains membres du personnel des centres hospitaliers et universitaires.
Cette revalorisation concerne les PH universitaires, qui exercent leurs fonctions à titre temporaire, ainsi que les agents non titulaires (chefs de clinique des universités-assistants des hôpitaux ou des assistants hospitaliers universitaires).
« Pas un gain salarial significatif »
Pour les praticiens hospitaliers universitaires, la part de leur rémunération universitaire annuelle brute, non soumise à retenue pour pension civile, est désormais comprise entre 27 393 euros (1er échelon) et 55 377 euros (13e échelon).
La rémunération universitaire annuelle brute des chefs de cliniques des universités-assistants des hôpitaux et des assistants hospitaliers universitaires est quant à elle fixée à 17 508 euros au premier échelon et à 20 388 euros au deuxième échelon.
Contacté par « Le Quotidien », le Dr Raphaël Briot, référent de la commission hospitalo-universitaire d’Action praticiens hôpital (APH), cette revalorisation « ne correspond pas à un gain salarial significatif. Il s’agit d’un rattrapage pour suivre l’évolution du point d’indice (+ 1,5 %) ». À l’image de la revalorisation des émoluments et de la permanence des soins, jugées insuffisantes par la profession.
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