Il est légitime de vérifier le taux de prolactine chez les jeunes aux cycles très irréguliers avant de prescrire la pilule car ce peut être le mode d’expression d’une hyperprolactinémie.
La contraception n’augmente ni l’incidence du prolactinome ni la prolactinémie de base.
En cas d’hyperprolactinémie « fonctionnelle », un bilan est bien sûr nécessaire mais si le caractère fonctionnel est admis, on peut co-administrer de la bromocriptine et la pilule moyennant surveillance. En cas de micro-adénome, si le traitement médical est bien suivi et efficace, il n’y a pas de contre-indication à la pilule sous réserve d’un contrôle de prolactine normal. Toute augmentation par contre doit inciter à l’arrêt de la pilule et à la vérification de la morphologie hypophysaire. En cas de macroprolactinome, une prudence particulière est requise et l’avis spécialisé indispensable. Le mieux est de choisir un autre moyen de contraception et en particulier le DIU qui est plus simple.
Mise au point
Grossesses tardives : quels risques, quelle prise en charge ?
En 5 points
Crise psycho-comportementale dans les maladies neurocognitives
Cas clinique
La miliaire rouge
Étude & Pratique
Pas d’aspirine chez le coronarien stenté déjà anticoagulé