La victime peut, selon ses capacités adaptatives, avoir une réponse correspondant à un stress adapté ou pathologique [4].
→ On parle de stress « inadapté » lorsque sujet ne peut plus faire face à la situation.
Les réponses psychologiques, comportementales et biologiques sont alors inadaptées.
Les manifestations cliniques sont variables :
- la réaction de sidération où le sujet est figé, hébété, incapable d’éviter le danger ;
- l’hyperréactivité est la réaction inverse, l’agitation est improductive avec cris, déambulation incessante, gênant les secours ;
- la fuite panique qui est inadaptée, sans choix logique;
- l’action automatique avec gestes mécaniques stéréotypés;
- l’apparition de symptômes dissociatifs. Ils comprennent l’ensemble des vécus de distorsion de la réalité (dépersonnalisation, déréalisation, impression d’émoussement de l’affectivité) et leurs conséquences (troubles mnésiques, automatisme, fugue).
Ces réactions sont communément appelées : dissociation péri-traumatique.
Le trouble dissociatif est fortement corrélé au risque d’évolution vers un état de stress post-traumatique.
→ Pathologies réactionnelles et réactivées (ou stress pathologique) : l’intensité de l’angoisse peut aboutir à différentes réactions pathologiques transitoires : accès de panique, réactions agressives, bouffée délirante aiguë, bouffée confuso-délirante, réaction paranoïaque aiguë et enfin réactivation de pathologies connues psychiques et somatiques.
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