L'imagerie haute technologie permet de mieux comprendre la physiopathologie de la SEP, notamment de bien différencier le processus de démyélinisation de l'inflammation.
Deux centres en France sont à la pointe en matière de recherche basée sur l'imagerie : le centre de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP)/Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) avec la tomographie par émission de positons (TEP) et le centre de la Timone (Marseille) avec l'IRM 7 tesla (IRM 7T), l'IRM sodium et une toute nouvelle technique appelée iHMT.
« L'IRM moléculaire permet d'apprécier les structures et les mécanismes de réparation », explique le Pr Thibault Moreau. L'équipe AP-HP/ICM des Prs Catherine Lubetzki et Bruno Stankoff est pionnière dans l'application du développement de la TEP à la SEP. Leurs travaux sur la TEP permettent aujourd'hui de visualiser la dégénérescence neuronale au cours de l'évolution de la maladie, un mécanisme qui aujourd'hui échappe à la résolution de l'IRM.
À Marseille, l'équipe du Pr Jean Pelletier est l'une des 4 au monde à appliquer la technique d'IRM sodium et la seule en France à posséder une IRM 7T tête et corps, au sein du Centre résonance magnétique en biologie et médecine (CRMBM) dirigé par le Pr Maxime Guye. La dernière née ihMT, en permettant d'augmenter la sensibilité à la détection de la démyélinisation et à la réparation de la myéline, pourrait permettre d'évaluer de nouvelles molécules destinées à la réparation de la myéline dans le traitement de la SEP.
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