Dans son programme, François Hollande avait promis, noir sur blanc, vouloir « renforcer l’hôpital public ». La traduction de cet engagement a provoqué des tensions avec le secteur des cliniques privées. Elle se retrouve essentiellement dans la loi de santé qui substitue à la notion de « missions de service public », celle du « service public hospitalier ». Les établissements à but lucratif pourront y concourir mais selon des conditions très strictes.
En revanche, en remplaçant les « communautés hospitalières de territoires » par les GHT, la réforme portée par Marisol Touraine s’inscrit dans la continuité de la loi HPST. Autre engagement de Hollande : réformer « la tarification pour mettre fin à l’assimilation de l’hôpital avec les établissements privés ». Cela fait l’objet d’une mission confiée par la ministre de la Santé, en novembre dernier, au Dr Olivier Véran pour « corriger les effets négatifs de la tarification à l’activité ».
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