Chez les confrères aussi, la grande valse des étiquettes

Publié le 09/06/2017
Article réservé aux abonnés
54 médecins généralistes se sont lancés en campagne pour les législatives, cette année. C’est deux praticiens de plus par rapport à 2012. Mais si leur nombre est équivalent, leurs étiquettes politiques, elles, ont bien changé. Les candidats de la majorité présidentielle sont les plus nombreux, avec huit candidats LREM et deux Modem. Suivis de près par les écologistes, au nombre de huit. Cette dernière tendance s’essouffle un peu : ils étaient treize en 2012. Parmi ces derniers, éric Alauzet, député sortant de la 2e circonscription du Doubs, Michel Fabre, candidat pour la quatrième fois dans le Cantal, ou encore Yves Dhyvert, dans la Meuse. L’UPR, parti du candidat à la présidentielle François Asselineau, fait lui sa grande apparition parmi les généralistes. Ils sont six à prétendre au poste de député, soit autant que les candidats « Divers gauche ». à droite, on compte sept candidats « Divers droite ».

Du côté des partis traditionnels, la crise politique est passée par là et LR et PS en font les frais aussi chez les généralistes. Seuls deux candidats estampillés PS se présentent à Mayotte et dans le Rhône. Ils étaient quatre en 2012. Pis, c’est la dégringolade chez Les Républicains, représentés par neuf candidats UMP en 2012… Mais par seulement trois généralistes cette année, en Ariège, dans les Yvelines et à La Réunion. Un autre candidat se présente sous la bannière UDI en Seine-Saint-Denis. Plus à droite encore, deux candidats « Debout la France » briguent l’Assemblée. Le FN ne compte toujours pas de candidats généralistes, comme en 2012, si l’on excepte une candidate d’extrême droite qui n’y est pas encartée, mais soutenue par Jean-Marie Le Pen, dans la Somme. Enfin, deux candidats régionalistes se présentent en Corse et un dans le Bas-Rhin. Le parti des Radicaux de gauche compte pour sa part un seul candidat généraliste.

Source : lequotidiendumedecin.fr