L'Agence régionale de Santé (ARS) du Grand Est a annoncé lundi 26 octobre avoir demandé à tous les établissements de santé de déclencher le plan blanc pour « faire face au rebond épidémique significatif ».
Cette demande, adressée vendredi 23 octobre aux établissements, est justifiée par la « situation sanitaire exceptionnelle », souligne l'ARS dans un communiqué.
#COVID19 #GrandEst confronté à un rebond épidémique significatif ac renforcement des mesures, couvre-feu pr plusieurs dpts
— ARS Grand Est (@ars_grand_est) October 26, 2020
le 23/10 @ars_grand_est a demandé à ts les établissements de #santé de déclencher le plan de mobilisation interne #Planblanc
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Le plan blanc avait déjà été activé au niveau régional par l'ARS d'Ile-de-France. Il a également été activé de manière plus localisée à Lille, Lyon, Grenoble ou Saint-Étienne.
Selon les données de Santé Publique France, le taux d'incidence hebdomadaire au 22 octobre s'élevait à 465,9 cas pour 100 000 habitants dans la métropole strasbourgeoise, soit un chiffre supérieur à celui de la métropole du Grand Paris (444,8) ou de Marseille (465,5).
Les chiffres enregistrés pour les agglomérations de Metz (337,5) et Nancy (297) sont également supérieurs au seuil d'alerte maximale, fixé à 250 pour 100 000 habitants.
La situation sanitaire s'est rapidement dégradée dans la région Grand Est : entre le 22 septembre et le 23 octobre, le taux d’incidence a été multiplié par 10 en Haute-Marne et dans les Vosges, par 7 dans l’Aube, par 5 en Moselle, par 4,5 dans le Bas-Rhin et par 4 dans le Haut-Rhin.
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