L'aide médicale d'État (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière en France de bénéficier d'un accès aux soins, est-elle en passe d'être réformée ?
Une discrète mission a été confiée cet été à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l'Inspection des finances (IGF), qui doivent rendre leurs conclusions au gouvernement début octobre, a révélé l'AFP. Au même moment où sera lancé un débat parlementaire sur l'immigration…
Plusieurs associations ont été reçues au ministère de la Santé début août pour évoquer le sujet. À la faveur d'un durcissement de la politique migratoire, ils craignent un rabotage de l'AME, qui concerne plus de 300 000 personnes et représente un budget de 943 millions d'euros. Agnès Buzyn s'est prononcée jusque-là en faveur du maintien de cette aide, expliquant que la restreindre coûterait plus cher in fine à la société. « Je ne connais pas une seule maladie où la traiter tard (...) coûterait moins cher que de la traiter tôt et, pour les pathologies infectieuses, cela voudrait dire que l'on laisserait des gens (...) contaminer les autres dans l'espace public », avait expliqué la ministre de la Santé fin 2018 lors d'une passe d'armes parlementaire autour du budget de l'AME.
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