Sur RMC ce lundi matin, le délégué général du parti présidentiel est revenu sur le sujet, indiquant qu'il fallait « en préserver absolument le principe », tout en ouvrant la porte à « une éventuelle réforme si des abus sont découverts ». « Personne ne comprendrait qu'on regarde un système social, qui concerne les migrants ou pas, et qu'on ne regarde pas s'il y a des abus », a-t-il conclu.

Une opinion qui n'est pas partagée par tous les membres du parti. 35 députés, pour la plupart de la majorité, ont publié jeudi dernier une lettre ouverte dans « L'Opinion », adressée au premier ministre et au ministre de l'Intérieur pour leur demander « de ne pas toucher » à l'aide médicale d'État.